Cross du 22/08
On peut dire qu'il a commencé la veille à minuit: des voisins bruyant ne voulant rien entendre. J'ai du appeler les flics pour du calme. Les pauvres, ils ne savaient pas qu'ils dérangeaient un crossman déterminé!
Donc la journée commence par des ploufs en biplace, une aile bi êtant moins agile je n'ai pu thermiquer...
Puis viens le tour de Guillaume en solo qui plouffe, et enfin le mien. Je me fais aspirer dès 20m/sol, je sens qu'il y a une opportunité dans le coin, puis encore aspiré en trois tour de bobine hop! je largue à 75m/sol et m'en vais rejoindre des goélands qui enroulaient à mes 8 heures.
Je regrette mon choix précoce quelques secondes puis bip bip... ça monte, sur des demi tours, des trois quarts de tours, puis la sonnerie du vario se fait plus régulière après de longues minutes. Me voilà extrait. J'essaie de communiquer en radio: ce fut encore difficile. Je pense avoir un problème avec la mienne, il faudra revoir ça...
Je passe fontenay, point bas au dessus de Maillezais et son abbaye puis je quitte mon département.
Le vol de passe plutôt bien, j'éspère trouver une rue de nuage, le graal du cross de plaine, mais hélàs, je dois transiter un coup sur la gauche un autre sur la droite pour avancer. 2 ou trois gros cumulus me permettent quand même de gratter des 5 kilomètres accélérés sans trop descendre...
L'heure tourne, au fil de la journée les ascendances se transforment petit à petit en oasis au milieu d'un désert de stabilité... un dernier choix à faire en fin de journée, au dessus d'un territoire que je ne connais pas: sois je file à droite où se trouve une carrière qui peut générer du thermique, soit je file à gauche où il reste 2 cumulus. Je prends la gauche. Au fur et à mesure que j'avance le cumulus visé s'étiole, son voisin pareil. Je me bats un peu pour remonter, mais le cerveau rame tel un ordi à bout de souffle. Aterrissage au milieu de croisement de lignes électriques, dans un champ attenant à une belle demeure... Je me retrouve enfermé dans le jardin, je passe le mur de cloture pour aller sur la route. J'avais repéré en l'air un noeud routier pas loin. Je m'y rends à pieds en peu de temps pour faire du stop...
Cinq minutes plus tard, me voilà dans le monospace de parents poitevins de 4 enfants qu'ils venaient de déposer. Ils rentrent à poitiers. Du coup je cherche un blabla car pendant qu'ils me ramènent. Banco! un blablacar part de poitier sud où ils vont. J'aurais 20 minutes de battement! Ca se goupille!
Le blablacar arrive, un type cool mais dans son annonce pour un Poitiers -> La Roche il stipule qu'il ne sort pas de l'autoroute. J'appelle ma belle mère pour un Bournezeau -> Saint Jean. Puis je vois mon chauffeur faire des dépose - repose en faisant des demi-tours devant les péages sans sortir de l'autoroute. Je luis demande la même à la porte Sainte Hermine. Il s'exécute.
Me voilà près du hangar, mon téléphone à la main en mode lampe de poche pour ma sécurité de piéton au bord de la route, je rentre au hangar, il n'est même pas 23 heures, je récupère ma bagnole et zou! Cette récup était presque trop facile!