Conte du pays d'octobre

Modeste mais ça fait du bien par où ça passe : https://flyxc.app/?id=5756481015119872&p=aa%7BzGfrqEjcB%60s%60%40

en ce moment je gopro à bloc!

Nous aussi on a vu la mer de St Juire
On était que trois, mais trois treuilleurs
Pas de trace et pas de vidéo YouTube
Des vols chacun notre tour, personne qui étale son aile devant ceux qui attendent leur tour    
Des vols tout calme au dans de l'huile, à 500m de haut, avec une belle lumière.
Coucou aux chasseurs et aux gamins qui jouaient à la salle des fêtes
La pose café entre deux vols
Et pour finir à la bière à la maison

Matinée pliage parachute dans le hangar de St Jean : ambiance sympa terminée par le pique-nique préparé par Xavier, alors là je vous dis pas ! on était dans des ascendances carrément gastronomiques ! le camarade s'est un peu surpassé ! Tant pis pour ceux qu'étaient pas là ! Malgré ces agapes roboratives on a trouvé l'énergie de déployer nos ailes. Panne du trancanage automatique : vive le trancanage manuel ! Comme dit le poète : "faut pas trop cancanner", mais un peu quand même. Il y avait de l'activité thermique. J'ai pris le premier au largage qui m'a fait dériver. En voulant rejoindre le terrain j'ai trouvé un second, du coup j'ai renoncé à rentrer. Trouvé un couple sympathique pour la récup : plein de bi en perspective pour toute la famille.
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Super journée de formation de formateurs-treuilleurs avec Gilles Marteau. Trés productive pour les élèves formateurs comme pour les élèves treuilleurs. La phrase du jour selon Gilles "c'est tellement facile" (de treuiller avec ce treuil moderne). A la fin de la journée, Yannick s'est senti de se lancer dans le treuillage en toute autonomie pour la 1ère fois et quelques autres à la suite. Il m'a ainsi largué à 374 m pour une balade de 25 mn et 8 km (Frosse), à 18h. Merci Yannick.

Bad day pour moi le samedi : vent fort rafaleux travers de NE sans possibilité de se décaler sous le vent à cause du blé. J'ai abandonné au bout de... plein de tentatives. Une fois j'ai vu mon aile décoller au-dessus de moi tandis que j'étais cul par dessus tête en train de creuser un sillon dans les blés avec mon casque : grosse blessure d'amour-propre. P85, qui n'en rate pas une, m'a décerné le titre de "nouveau Daniel", vous savez le spécialiste des décollages anarchiques même que c'est inscrit dans son pseudo sur le forum.
Je suis quand même revenu le lendemain, pas fier. Pas chien, Pa85 a tenu à me treuiller personnellement. Bon faut reconnaitre que le décollage Pascal, c'est comme le vol en cocon, y a le confort. C'est pas pour diminuer le talent des autres attention!
Donc ayant senti du frétillant en fin de treuillé, je suis allé le taquiner derechef. C'était pas génial. J'ai longuement ramé à 250 m. Faut dire que j'ai un avantage : je ne suis pas allé à l'école de parapente. Aussi je n'ai pas appris la règle de repérer un attéro de secours au cas où... J'applique ma règle à moi : si t'es au radada pas du tout engageant: ne regarde pas le sol. Regarder le sol c'est penser à se poser et y penser c'est comme si c'était fait. Alors sens ton aile, écoute ton vario et tant qu'il y a du bip il y a de l'espoir. A force d'à force, ça finit par le faire. J'étais pas fier en traversant Ste Gemme à 250 m, et à l'entrée de Luçon j'étais pas beaucoup mieux. En fait je ne regarde pas l'alti. C'est au-dessus de la cathédrale que la gravité universelle a commencé à me lâcher la grappe. Après ça n'a été que du vol plaisir, de la promenade de retraité. J'ai longé la côte en même temps que la couche nuageuse. J'ai été tenté de piquer vers la plage du Veillon mais je n'étais plus assez haut et il y avait une grande étendue de ciel bleu entre elle et moi. En fait j'aurais pu tenter de chercher la confluence, mais quand je me suis posé dans la brise de mer, j'ai compris que je n'avais pas senti cette confluence, alors pas de regret.
Donc vous pouvez m'appeler Baniel ou Daptiste : 50% Daniel et 50% Baptiste.
Amitiés compassionnelles à Baptiste... et à Julie, parce que supporter un Baptiste cloué au sol par un failli bout de plâtre, ça doit pas être évident.
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Bravo Claude et merci aux copins pour la récup

Merci Philippe, merci Michel.

Salut Claude
C'est toujours plaisant de lire tes comptes rendus,
Dommage pour le veillon, si tu poses un jour là bas, c'est avec plaisir que je viens te chercher....si je suis chez moi !
Un super vol tout de même...il faut que tu partages ta recette...ça fait rêver !
Pour le déco du Samedi pas simple car vent de travers, rafales et avec un élève treuilleur comme moi, c'est pas gagné si c'est pas propre au déco
Il va falloir faire du gonflage

Merci Claude de compatir.
Fin de compassion, retour à la passion bientôt. Je suis déplatré!

Encore une journée de travers rafaleux, les conditions que je préfère pour décoller la tête en bas. J'allais jeter l'éponge quand Baptiste m'a pris sous son aile (parce que Baptiste a aussi une aile genre maternelle, qu'il ne déplie pas souvent, mais il l'a). Grâce à son intervention décisive j'ai pu quitter le plancher des vaches et des arroseurs. Galère pour me larguer dans le thermique sous tension, mais bon j'ai pu le récupérer. L'était pas violent dans la montée mais véloce dans la dérive, alors adieu le retour au décollage, j'avais besoin de rester un peu en l'air pour sècher ma transpiration. Vu l'heure tardive je ne suis pas allé bien loin mais ça m'a pansé mes plaies de décollages ratés.
https://flyxc.app/?id=6287786442227712

Merci Baptiste pour la récup